Ventes immobilieres

Saint-Cricq & Associés, met à votre disposition son savoir-faire en matière de droit immobilier aux alentours de Tours en Indre-et-Loire (37)

Notre cabinet d'avocats est doté d'un service particulier destiné à vous permettre d'acquérir des biens immobiliers faisant l'objet de ventes judiciaires.

Votre interlocutrice dans ce domaine est Madame Christelle NAUDE, que vous pouvez joindre selon les coordonnées habituelles du Cabinet.

I. DEFINITION

Au-delà du constat de la mise en vente judiciaire d'un bien immobilier, il est intéressant de connaître l'origine même de la mise en vente.

En pratique, une mise en vente d'un immeuble peut avoir trois raisons :

  • Le plus souvent, elle intervient dans le cadre d'une saisie immobilière, à savoir des poursuites engagées par un créancier afin de voir réaliser un bien qu'il a préalablement hypothéqué, pour en percevoir le prix en règlement de sa créance.
  • La mise en vente judiciaire peut également provenir d'un conflit lié à une situation d'indivision, laquelle peut résulter d'un contrat, d'un lien conjugal ou d'une succession.
  • Les propriétaires indivis ne s'étant pas mis d'accord pour une mise en vente amiable du bien, ou son partage après division en nature, la vente en a été ordonnée afin que le prix soit ultérieurement partagé entre eux.
  • Le dernier type de vente judiciaire est spécifique aux procédures collectives, où c'est l'ensemble des biens d'une personne ou d'une société qui se trouve mis en vente, et en ce qui concerne les immeubles, sous la forme de vente judiciaire, pour permettre ultérieurement le règlement des créanciers.

Se trouvent donc exclues, dans le cadre de cette rubrique, certaines ventes qui peuvent être assimilées aux ventes " judiciaires ", mais qui connaissent un régime distinct, à savoir :

  • Les ventes faites par le Service des Domaines
  • Les ventes réalisées par l'intermédiaire des Notaires "selon les formes judiciaires"

II. COMMENT ACHETER EN JUSTICE

Vous avez connaissance par les publicités légales, ou par des informations, de la mise en vente judiciaire d'un bien, vous devez alors contacter un Avocat, puisque lui seul peut porter enchères pour votre compte.

Le mieux est que votre prise de contact intervienne la plus en « amont » possible de la vente, pour que, par l'intermédiaire de cet Avocat, vous puissiez :

  • Etre informés des modalités de visite du bien
  • Obtenir les informations relatives au bien (prise de connaissance du procès-verbal de description, prise de connaissance des rapports de recherche et diagnostic, etc.)

L'Avocat que vous aurez contacté a l'interdiction déontologique de s'intéresser directement à un autre amateur que vous.

En revanche, les Avocats non associés du Cabinet peuvent recevoir chacun un mandat d'un autre amateur.

A l'occasion de notre premier entretien, nous vous demanderons de justifier de votre identité et de votre situation personnelle, notamment sur le plan matrimonial, puisque cela peut avoir des conséquences très importantes par la suite.

Nous serons très vigilants sur le sujet des Sociétés Civiles Immobilières " en cours de formation ", en raison de la jurisprudence très restrictive en la matière, et tenons d'ores et déjà à vous en aviser.

Puis, vous aurez à régulariser un mandat faisant apparaître le prix pour lequel vous entendez porter les enchères, il s'agira d'un prix hors frais et hors droits.

Vous devrez donc tenir compte des frais et droits pour formuler votre offre.

Vous devrez également nous remettre, en application de la Loi, un chèque de banque ou une caution bancaire, pour un montant de dix pour cent (10 %) du montant de la mise à prix, et sans que cette garantie ne puisse être inférieure à 3000€ (trois mille Euros) quel que soit le montant de la mise à prix.

Indépendamment de cela, et dans la mesure où ce dépôt de garantie peut ne pas correspondre à la valeur réelle du bien et du prix d'adjudication définitive, nous pourrons être amenés à vous demander de justifier d'autres éléments de solvabilité.

Et ce puisque nous avons une obligation de vigilance sur ce point.

Dans l'hypothèse où vous ne seriez pas déclarés adjudicataires lors de la mise en vente, vous disposerez d'un délai de dix jours pour nous demander de former une surenchère qui aura pour conséquence de provoquer une nouvelle vente qui interviendra sur la base du prix d'adjudication majoré de dix pour cent (10 %).

Vous aurez à faire l'avance des frais de cette procédure de vente sur surenchère.

Si vous ne souhaitez pas former surenchère, alors que vous n'avez pas été déclarés adjudicataires, vous serez tenus du règlement d'honoraires qui, le plus souvent, sont fixés à cent cinquante Euros (150 Euros) hors taxe, mais peuvent être plus importants lorsque des prestations particulières ont été accomplies en vue de la préparation de l'audience d'adjudication.

Lorsque vous êtes déclarés adjudicataires, nous devons établir une déclaration spécifique dans un délai de trois jours.

Puis, après que vous nous ayez remis les fonds nécessaires, nous procèderons aux opérations de règlement, avant d'effectuer la publication à la Conservation des Hypothèques compétente du Jugement d'adjudication.

A la sous-rubrique suivante, nous verrons les modalités qui peuvent être rencontrées à cette occasion lorsque notamment vous recourez à un prêt bancaire.

Au-delà de cela, nous attirons votre attention sur le fait qu'à l'occasion d'un certain nombre de ventes, des droits de préemption peuvent être exercés.

Ainsi, en toute matière, les immeubles situés en ville peuvent donner lieu à un droit de préemption urbain, la Commune concernée se substituant à vous dans un délai d'un mois à compter du jour d'adjudication.

En matière d'indivision, le cahier des conditions de vente peut prévoir, au profit des co-indivisaires, une "clause de substitution".

Les biens agricoles donnent également lieu à application de droits de préemption particuliers, notamment au profit de l'exploitant, ou de la SAFER.

Nous attirons donc uniquement votre attention sur ces questions, et pourrons vous apporter de manière exhaustive tous les renseignements que vous souhaiteriez recevoir à ce sujet.

Demeure un point essentiel, à savoir que la vente « judiciaire » emporte « purge » des inscriptions, ce qui, en langage " normal ", signifie que vous n'êtes pas concernés par le passif et les garanties attachées à l'immeuble que vous achetez.

Par ailleurs, la vente judiciaire intervient sous les conditions habituelles de garantie au titre de « l'origine de propriété » et la " désignation " du bien.

Les ventes amiables portant sur des biens qui ne sont pas neufs, ne comportent pas de clause de garantie particulière, sauf mauvaise foi du vendeur ; en matière judiciaire, il n'y a pas plus de garantie si ce n'est qu'il ne peut y avoir, au regard des circonstances, de mauvaise foi du vendeur.

Pour être complet, il sera relevé que des modifications volontaires apportées à l'état du bien, entre le jour de l'adjudication et celui de la prise de possession, seraient de nature à entraîner la responsabilité du précédent propriétaire à votre égard.

III. LES SUITES D'UNE VENTE JUDICIAIRE

Une fois que vous serez « définitivement adjudicataire », soit le dixième jour suivant l'adjudication, et à défaut de surenchère, vous devez :

  • Immédiatement assurer l'immeuble car il est désormais sous votre responsabilité
  • Dans les trois semaines, nous adresser le règlement des frais, émoluments, et droits, dont nous vous aurons remis le détail justifié (voir rubrique suivante)
  • Dans les deux mois du jour où l'adjudication est définitive, régler le prix principal, étant précisé qu'à défaut, les intérêts courront de plein droit au taux légal à compter du deuxième mois, et jusqu'au jour du paiement effectif, cet intérêt pouvant lui-même être majoré de cinq points après signification à votre encontre du jugement d'adjudication

Et dans l'hypothèse, où malheureusement, vous n'auriez pas réglé le prix d'adjudication, il pourrait être mis en œuvre à votre encontre une procédure de vente sur " folle enchère ".

Cette procédure consiste à remettre en vente le bien, et à rendre l'adjudicataire défaillant lors de la première adjudication responsable de la différence entre son enchère et le prix de revente s'il est moindre.

Pour financer votre acquisition, il vous est possible de recourir à un prêt hypothécaire qui donnera lieu à l'établissement d'un acte notarié.

Une fois cet acte établi par votre Notaire, nous collaborerons pour effectuer de manière concertée les démarches tendant à voir publier les actes respectifs.

La vente judiciaire n'engendre donc aucune difficulté particulière quant aux modalités de financement.

La prise de possession du bien vendu dans le cadre d'une indivision ou d'une procédure collective présente rarement des difficultés.

Parfois, en cas de vente sur saisie immobilière, il convient d'effectuer des interventions particulières pour permettre la prise de possession du bien.

A cette fin, nous procédons à la signification du Jugement d'adjudication aux parties saisies, puis à défaut de départ, il est sollicité l'intervention d'un Huissier de Justice pour procéder à l'expulsion du saisi.

Il résulte de l'Article 2210 du Code Civil, que cette expulsion intervient sur la seule production du Jugement d'adjudication, et sans qu'il soit besoin que l'acquéreur obtienne une décision de justice complémentaire.

Il s'agit donc d'une procédure très simplifiée.

IV. COMBIEN CELA COUTE

Les coûts d'une vente judiciaire peuvent être décomposés en deux catégories.

1. Le coût principal :

Il s'agit du prix pour lequel vous acceptez d'acquérir l'immeuble.

Et cela n'apporte pas de commentaires particuliers, sauf à préciser que contrairement à certaines croyances, il ne s'agit pas de biens " bradés ".

2. Les coûts complémentaires :

Cette rubrique englobe d'une part les coûts spécifiques à une vente judiciaire, et d'autre part ceux acquittés lors de tout achat immobilier.

a) Coût spécifique à une vente judiciaire

Dans cette catégorie, seront considérés uniquement les coûts inhérents à une vente judiciaire. Ils comportent :

  • Les frais de publicité préalable, à savoir les annonces dans la Presse obligatoires, soit environ deux mille Euros (2.000 €)
  • Les actes de procédures spécifiques (signification, commandement de saisie, frais de visite, etc.), soit environ mille cinq cents Euros (3.000 €)

b) Les coûts génériques à toute mutation immobilière :

Cela signifie que ces frais sont identiques, que vous ayez acquis ce même bien pour le même prix chez un Notaire dans le cadre d'une vente amiable, ou par l'intermédiaire d'un Avocat lors d'une vente judiciaire.

Ces frais " génériques " comportent d'une part la rémunération pour le professionnel, et d'autre part les droits et taxes dus à l'Etat.

La rémunération due au professionnel :

D'une part, la rémunération prend la forme d'un « émolument » établi par un tarif réglementaire, dont le montant est strictement similaire à celui du tarif des Notaires.

Et ce à telle enseigne, que si l'Avocat qui achète pour vous le bien, n'est pas celui qui poursuit la vente, il interviendra entre eux une répartition de l'émolument résultant du tarif, sans que cela n'occasionne un quelconque surcoût.

D'autre part, il est dû à votre Avocat des honoraires, arrêtés selon les modalités prévues à la rubrique relative à ce sujet, sauf à donner lieu à une convention d'honoraires particulière au regard de la spécificité de la matière.

Les frais et droits pour l'Etat :

Il n'y a ici encore aucune différence en matière de frais et droits revenant à l'Etat qu'il s'agisse d'une vente judiciaire, ou d'une vente chez un Notaire.

Vous devrez régler, de manière normale :

  • Des droits d'enregistrement pour un montant de 7,5 % du prix d'adjudication qu'il s'agisse d'un bien urbain, commercial, ou agricole
  • Le salaire du Conservateur des Hypothèques et les frais de publication qui ne peuvent excéder 0,5 % du prix d'adjudication.

Pour faire la synthèse de ce qui a été exposé au titre des frais et émoluments dus à l'occasion d'une vente judiciaire, nous vous présentons un exemple :

A partir d'une acquisition effectuée pour un prix de cent cinquante mille Euros (150.000 Euros).

Vous aurez donc à régler, dans les trois semaines suivant le jour où la vente est devenue définitive (dix jours après la date d'adjudication), le montant des frais préalables, droits et émoluments, soit :

  • Frais préalables : 5.000 €
  • Émoluments de vente : 3.700 €
  • Droits d'enregistrement : 11.250 €
  • Soit un total de 19.950 €

Vous aurez donc à régler dans les 2 mois suivants le jour où la vente est devenue définitive, le prix principal de 150.000 €, et à défaut les conséquences de votre carence ont déjà été expliquées.

Votre avocat devra, une fois le paiement du prix principal intervenu, procéder à la publication du Jugement d'Adjucation, ce qui représente un coût de l'ordre de 1.000 € (selon l'exemple).

L'achat du bien vous coûtera dès lors 170.950 €, titre de propriété en mains, soit un total de frais de l'ordre de 15%.

Il conviendra également de prévoir un budget de l'ordre de 1.000 € pour la radiation des inscriptions grevant le bien (le calcul se fait sur le montant de chaque inscription prise sur le bien et le montant est donc donné à titre purement indicatif).

V. LES VENTES EN COURS ET PASSÉES

Nous avons relevé les ventes suivantes, pour lesquelles nous pouvons porter enchères dans votre intérêt.

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Date de vente Nature du bien Localisation du bien Mise à prix

Date de Visite (durée 1 h)

Avocat poursuivant

13/09/2022

Une maison individuelle

CHEMILLE SUR DEME, Lieudit "Bois Freslon"

130.000 €  

ENVERGURE AVOCATS 02.47.20.41.12

11/10/2022 Logement avec veranda TOURS,        2 Rue des Capucins 42.000 € Mardi 27/09 à 10h et lundi 03/10 à 14h

SARL ARCOLE 02.47.85.28.64

08/11/2022 Appartement T3 CHAVEIGNES, 2 Route de Thuet 29.000 € Vendredi 21/10 à 10h et jeudi 03/11 à 14h SARL ARCOLE 02.47.85.28.64
22/11/2022 Une propriété rurale et une parcelle de taillis SONZAY, lieudit "Les Pistolles" et SEMBLANCAY, lieudit "Le Gué La Berthe" 500.000 € Vendredi 04/11 de 14h à 16h et Mercredi 09/11 de 10h à 12h SCP CRUANES-DUNEIGRE, THIRY, MORENO 02.47.20.10.06
13/12/2022 Une maison d'habitation JOUE LES TOURS, 17 Rue Georges Mouret 170.000 € avec faculté de baisse d'1/4 puis de moitié à défaut d'enchères Vendredi 02/12 à 14h SCP CRUANES-DUNEIGRE, THIRY, MORENO 02.47.20.10.06
24/01/2023 Un appartement avec jardin et parking SAINT SYR SUR LOIRE, 135 Bd Charles de Gaulle 70.000 € Jeudi 12/01 à 9h et mardi 17/01 à 16h SARL ARCOLE 02.47.85.28.64
24/01/2023 Une maison d'habitation VILLAINES LES ROCHERS, 19 Rue de la Galandière 18.000 € Mardi 10/01 à 14h et lundi 16/01 à 9h SELARL CM&B 02.47.61.91.78
28/02/2023 Une parcelle de terrain LOUANS, 16 La Grande Rue 39.900 €   SARL ARCOLE 02.47.85.28.64
14/03/2023 Une maison d'habitation LA ROCHE CLERMAULT, 15 Rue de Loudun 45.000 € Jeudi 02/03 à 9h30 et lundi 06/03 à 14h30 SARL ARCOLE 02.47.85.28.64
14/03/2023 Une propriété rurale (vente sur surenchère) SONZAY, Lieudit "Les Pistolles" 441.100 € Mardi 14/03 à 14h30 SCP REFERENS 02.47.05.14.30
28/03/2023 Une maison d'habitation LA CELLE SAINT AVANT, 15 Route de Bayonne 30.000 € Mercredi 01/03 à 10h et vendredi 10/03 à 14h30 SELARL SAINT-CRICQ & ASSOCIES 02.47.61.42.21
28/03/2023 Un appartement avec cave SAINT PIERRE DES CORPS, 80 bis Rue de la Rabaterie 15.000 € Lundi 06/03 à 17h et lundi 13/03 à 17h SELARL WALTER & GARANCE  02.36.97.28.45
28/03/2023 Un appartement TOURS, 89 Rue Colbert 20.000 € Mardi 07/03 de 11h à 13h SELARL WALTER & GARANCE  02.36.97.28.45
11/04/2023 Un appartement avec parking et cave TOURS, 169 Quai Paul Bert 64.000 €   SCP REFERENS 02.47.05.14.30
11/04/2023 Une maison d'habitation ESVRES SUR INDRE, 6 Rue du Prieuré 120.000 € Lundi 27/03 à 15h et jeudi 30/03 à 10h SARL ARCOLE 02.47.85.28.64
           

 

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